12 juin 2025 • ACTUALITÉS
Notre impact au Cameroun en 2024
Découvrez l’ensemble des actions menées en 2024 dans le rapport complet de la délégation camerounaise.
Découvrez l’ensemble des actions menées en 2024 dans le rapport complet de la délégation camerounaise.
En 2024, nous avons continué d’agir avec nos partenaires pour réconcilier l’humain et la forêt au Cameroun, l’un des grands pays forestiers du bassin du Congo.
La forêt camerounaise, s’étendant sur 74% de la superficie du pays, n’échappe pas à la pression que connaissent les forêts du monde entier.
De 2001 à 2024, le Cameroun a perdu 7.1% de son couvert végétal, dont près de la moitié constituée de forêts primaires, libérant au passage 1,37 milliard de tonnes de CO₂ (Global ForestWatch).
Face à ce constat, notre engagement est plus fort que jamais.
Découvrir nos actions au Cameroun en 2024
2024, au Cameroun c’est :
Les régions côtières du Cameroun subissent une forte pression humaine liée à leur attractivité économique, ce qui dégrade les écosystèmes forestiers, notamment les mangroves, et menace les moyens de subsistance des communautés locales.
En 2024, nous avons restauré 56 hectares de mangroves.
Pourquoi la mangrove ? Les écosystèmes de mangrove jouent un rôle important dans l’équilibre écologique des régions côtières : abri pour quantité d’espèces marines et d’oiseaux, nurserie naturelle pour poissons et crustacés, barrière contre l’érosion et les inondations. Leur atout majeur reste toutefois leur incroyable capacité à capturer et stocker le CO₂ — bien plus efficacement que les forêts tropicales classiques.
Ce projet accompagne les communautés locales du Nord Cameroun, marqué par des écosystèmes de savanes, à la mise en place de parcelles agroforestières notamment grâce à l’arbre à noix de cajou (anacardier).
Cette année a été marquée par la création de trois coopératives visant à structurer et renforcer la filière anacarde.
Pourquoi l’anacardier ? L’anacardier, ou arbre à noix de cajou est résistant à la sécheresse, il s’adapte parfaitement aux savanes du Nord Cameroun, et contribue au reboisement des zones dégradées et à la restauration des corridors écologiques. Bien que peu développé au Cameroun, l’anacarde est également une culture de rente prometteuse, comme le démontre le succès de son voisin le Nigéria, l’un des plus grands producteurs mondiaux.
Le projet, né en 2024, vise à restaurer les écosystèmes dégradés de la zone des Hauts Plateaux de l’Ouest à travers le reboisement et la revitalisation des terres tout en diversifiant les sources de revenus des communautés locales, notamment par le soutien à la filière avocatière.
La première année du projet a permis la mise en terre de 400 000 plants.
Lancée en octobre 2024, le projet soutient le développement des compétences de quatre associations locales sur les plans organisationnel et technique.
2024 a permis la création d’un outil de diagnostic des besoins réels, en partenariat avec l’association Pulse.