Description
Objectifs
La capacitación permitirá definir y construir una estrategia de comunicación en las diferentes redes sociales como Instagram, Facebook, Youtube etc. Así como crear una guía para generar contenido y programar su posteo.
Intervention attendue du volontaire
1- Una introducción teórica sobre el manejo de redes sociales.
2- Una revisión y análisis de las redes sociales de la Fundación para mejorar su visibilidad, implementando las nuevas estrategias de comunicación.
3- Un manual de uso de las redes sociales que facilite al equipo de la Fundación el uso de las mismas en el cual se indique el proceso de posteo y programación de contenido.
Type de bénéficiaires
Profil des bénéficiaires
Nombre de volontaires requis
1 volontaires
Motivation attendue
El voluntario debe compartir los ideales de conservación ambiental. Y tener una aptitud para la comunicación y afinidad para el intercambio intercultural.
Le partenaire
Notre partenaire local
Fundacion Sumac Muyu
Historique
La Fondation Sumac Muyu (FSM) a été créée en 2008 par deux français, Thierry Garcia et Marion Hiruois, installés en Equateur depuis 2000 pour enseigner le français. Ils décident de créer une Réserve naturelle en 2007 et parcourent le pays pour trouver des terres de forêt primaire à vendre, qui réuniraient plusieurs critères : être situées dans la zone tampon d´un parc national afin de ne pas être un îlot de jungle au milieu des pâturages et avoir des communautés riveraines concernées (environ 150 personnes) par la conservation afin de pouvoir les impliquer dans le projet de la Réserve.
Le site de 1000 hectares sera identifié près de Loreto, dans la zone tampon du Parc National Sumaco et deviendra a Réserve Biologique du Rio Bigal, en référence au nom de la rivière qui sépare le site du Parc National. La Réserve se trouve dans un endroit privilégié d’un point de vue écologique : elle est située sur les contreforts de la Cordillère des Andes, au sud du volcan Sumaco ou plus exactement dans ce que l’on appelle un « corridor écologique » qui délimite l’Amazonie et les Andes. C’est une barrière géographique formée par les Andes qui dispose d’une grande biodiversité et qui favorise le développement et l’évolution de nouvelles espèces.
L’Amazonie et notamment l’Equateur reste confronté à de multiples menaces, comme la déforestation qui a pris des proportions industrielles dans les années 90 détruisant près d’un tiers de forets Équatoriennes en moins de 25 ans. Mais la déforestation est une problématique parmi d’autres. En 1964, des problèmes de sécheresse et de pénurie de terres dans d´autres provinces avaient incité le gouvernement à transformer la forêt Amazonienne considérée « stérile » en terres agricoles « fertiles », offrant des lopins de terres aux agriculteurs avec la condition de cultiver au moins 50% de celle-ci. L’agriculteur devait alors détruire, au minimum, 25 hectares de végétation. De même, entre 1960 et 1970, avec la découverte de gisements de pétrole (la région extrait plus de 60% du pétrole du pays), la déforestation n’a fait qu’accroître. D’abord à cause de l’ouverture des routes au milieu des forêts pour favoriser les transports, puis à cause de la surpopulation engendrée par ce trafic.
En parallèle, le trafic de bois est une autre des menaces qui pèsent sur les forêts. Les propriétaires terriens récoltent le bois rare et en font leur première source de revenus, sans qu’aucun contrôle ou plan de gestion soit mis en place. De nombreuses espèces endémiques sont ainsi amenées à disparaître. Enfin, à cette liste de facteurs de destruction s’ajoute l’avancée sans précèdent de la frontière agricole et des activités dédiées principalement à des projets agro-silvo-pastoraux.
Pour assurer la conservation de la Réserve, la FSM met en place de nombreuses activités au quotidien comme le recensement, la classification et le suivi des espèces (amphibiens, reptiles, Tapir, etc.). En effet, connaître la faune et la flore d’un espace préservé permet de mettre en œuvre les mesures de protection et de conservation adéquats, d’alerter les autorités compétentes quand une espèce est menacée etc… La Fondation, qui partage les environs de la réserve avec des communautés locales mène également des ateliers d’éducation environnementale, veille au respect des bonnes pratiques agricoles des communautés vivant aux alentours de la Réserve, participe à la création d’infrastructures (maintien des sentiers, fabrication des panneaux interprétatifs, constructions de bambou, toilettes sèches en bambou écologiques, fabrication de papier recyclé etc.) met en place des séances de sensibilisation à la santé auprès des communautés (info HIV, maladie de chagas, planification familiale, formation aux premiers secours, etc.) ainsi que des cours d’anglais. Les bénéficiaires de ces actions sont les habitants de 3 communautés riveraines :
– communauté 8 de diciembre (30 habitants)
– communauté de la union y progreso (80 habitants)
– communauté Puyo (40 habitants).
Les deux présidents Marion et Thierry gèrent ces activités, la FSM étant une petite structure, il n’y a aucun salarié à temps plein. Les personnes qui travaillent sur le projet sont payés à la tache quand il y a des visites à la Réserve (volontaires, étudiants, touristes et scientifiques) et/ou selon les projets financés par des organisations internationales. L’équipe de Sumac Muyu est donc constituée de 2 membres fondateurs et de 22 membres actifs. Depuis la création de la Fondation, environ une quinzaine de volontaires sont venus de France, de Hollande, d’Australie, des USA et de Russie.
FSM est financée par des donateurs individuels. Ces dons d’un montant total de $42.000 en 2012 ont permis l’achat des terres de la Réserve. Parmi les plus grosses donations, la Fondation a par exemple reçu en 2013 un versement de $25.000 de la part du programme de petites donations des nations-unies (PPD) du PNUD pour un projet de conservation des espèces, des écosystèmes, de la diversité génétique et des ressources naturelles dans la Reserve du Rio Bigal et ses environs.
La Fondation Sumac Muyu a ainsi noué des partenariats avec de grandes institutions telles que : PPD/UNPD, USAID, le Ministère de l’environnement dans le cadre de projets de conservation initiés depuis le début de la création de la réserve. Elle travaille également avec des structures associatives locales, notamment l’ONG Aves y Conservación dans le but de conserver l´habitat hivernal de la Reinita Cerúlea (oiseau). Le but de ce projet était notamment de former les populations locales à l’observation et l’identification des oiseaux, de mener le suivi ornithologique participatif et d’animer les réunions du Groupe de soutien local.
Informations pratiques
Matériel disponible sur place
Code mission : EQ1AD2
Partenaire :
Fundacion Sumac Muyu
Localisation :
Equateur, Quito
Espagnol
Type d’intervention :
Formation pour adultes
Compétences :
Communication, Création médias
Dispositif(s) possible(s) :
Mission digitale
Durée :
4 semaines
Dates :
📅 01-08-2024 au 01-09-2024
📅 01-11-2024 au 01-12-2024