10 mai 2021 • ACTUALITÉS
Conséquences de la déforestation
Les forêts jouent pourtant un rôle fondamental de puits de carbone naturels, essentiels pour atténuer le changement climatique.
Leur destruction libère une grande quantité de CO2, principal gaz à effet de serre contribuant au dérèglement du climat, lui-même affectant à son tour les écosystèmes et limitant leur capacité à stocker du carbone, dans un cercle vicieux de rétroactions négatives.
Les forêts jouent aussi un rôle clé dans l’équilibre fragile du cycle de l’eau. Les arbres disparus ne seront plus là pour capter l’eau des sols et la faire évaporer, former les nuages qui à leur tour entraînent des pluies qui irriguent le sol. La disparition de la forêt tend donc à assécher le climat, rendant alors les sols plus arides et les sécheresses plus fréquentes et importantes. Cela favorise les feux de forêts et génère des difficultés croissantes à cultiver les terres, rendues plus sensibles à l’érosion.
Si les forêts doivent être protégées, c’est aussi pour préserver la biodiversité irremplaçable d’espèces animales et végétales qu’elles abritent, ainsi que les femmes et les hommes qui en dépendent. 1/3 de la population mondiale utilise aujourd’hui du bois et des ressources naturelles issues de la forêt pour ses besoins vitaux (construction, cuisine, chauffage, activités génératrices de revenus… ). La déforestation menace donc la vie de communautés entières, leurs territoires ancestraux, la nature et les services écosystémiques dont elles dépendent, et les savoirs traditionnels dont elles sont détentrices.