Formation et conseil à la définition d’une stratégie de communication globale

Former l’association à la définition d’une stratégie de communication globale

Objectifs

L’association souhaite renforcer sa visibilité en élaborant une stratégie de communication interne et externe efficace.
UJPOD a constaté que ses actions sont peu connues à l’échelle nationale – internationale en raison notamment d’un manque de communication de la part de l’association.
Cette absence de visibilité porte atteinte au nombre de bénévoles pour la réalisation des projets de l’association et les populations bénéficiaires des projets en pâtissent.
Ce manque de visibilité et de communication a également un impact sur la recherche et l’identification de partenaires financiers et donc sur le financement des projets.
La compétence recherchée est disponible localement mais l’association n’y a pas accès en raison de son coût élevé. La présence d’un volontaire sur cette mission est donc essentielle.

Intervention attendue du volontaire

La formation s’articulera autour des points suivants :
– la définition d’une stratégie de communication nationale et internationale ;
– les méthodes de mise en place d’un plan de communication ;
– la définition d’une stratégie de promotion des actions de l’association.

Remarque(s)

La formation aura lieu du lundi au vendredi de 8h à 11h30 pour le premier groupe de participants puis de 12h30 à 16h pour le second.

La mission peut avoir lieu pendant toute l’année, hormis les jours de fêtes nationales et religieuses.

Type de bénéficiaires

Les membres d’UJPOD

Profil des bénéficiaires

Les membres d’UJPOD : le directeur exécutif, le chargé des programmes, le responsable de la commission communication, la secrétaire comptable, le responsable de la commission éducation, le responsable de la commission santé, le responsable de la commission de la promotion du genre, le chargé de partenariat local et international, le responsable de la commission environnement.

Aucun des participants n’a reçu de formation professionnelle dans le domaine de la communication. Il y a 7 hommes et 2 femmes. Ils ont entre 20 et 33 ans.
Leur niveau scolaire va du BEPC à la maîtrise. Tous les participants parlent, lisent et écrivent le français.

Dispositif(s) possible(s)

Congé Solidaire;Mission Solidaire

Notre partenaire local

Union des Jeunes pour le Développement

Historique

L’ONG UJPOD a été créée en octobre 2005 par ZEMELO Komlan Samson, sociologue de formation et originaire de la ville de Djagblé. Après son baccalauréat, Mr ZEMELO est revenu dans son village natal et y a constaté les énormes difficultés auxquelles faisaient face la population sur le plan social. Fort de ses diverses expériences dans le milieu associatif tout au long de son parcours scolaire, Zemelo a voulu apporter sa contribution à la résolution de ces problèmes et créa ainsi UJPOD. D’abord à la Direction Préfectorale de Haho du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation pendant trois ans, Zemelo s’est ensuite consacré entièrement à son association qui fût reconnue ONG d’utilité publique en mars 2014 grâce aux diverses actions humanitaires menées sur le terrain.


L’objectif de l’ONG est de contribuer au développement en s’investissant dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et de l’égalité de genres. Par ses actions, UJPOD espère améliorer les conditions de vie des populations.

L’ONG intervient dans trois préfectures de la région maritime : la préfecture du Zio, de l’Avé et du Golfe. Elle intervient également dans la préfecture du Haho qui se situe dans la région des Plateaux.
Les localités rurales dans lesquelles elle intervient sont bien structurées. Les cantons regroupent plusieurs villages, qui regroupent eux-mêmes plusieurs quartiers. A la tête de chacune de ces entités se trouve un chef : il y a donc des chefs-canton, des chefs-village et des chefs-quartier.

En dehors de la préfecture du Golfe, où on note moins d’activités agricoles, la grande majorité des habitants des autres préfectures vit essentiellement de l’agriculture, de l’artisanat, de l’élevage et du commerce de produit manufacturés importés, de produits artisanaux, agricoles et de la pêche. Les revenus des habitants dans ces localités sont faibles, ce qui les rend vulnérables sur différents aspects :
– Sur le plan sanitaire, les habitants manquent d’accès à des soins appropriés, en raison de leurs faibles revenus. Aussi ont-ils recours à des pratiques qui fragilisent leur santé (par exemple, l’automédication ou l’achat de médicaments contrefaits sur les marchés).
– Sur le plan de l’éducation scolaire : les parents ne scolarisent pas toujours leurs enfants. Ceux qui le font ne s’occupent pas systématiquement du suivi pendant l’année scolaire (achat de fournitures, repas pour l’école, accompagnement pour les devoirs à la maison, etc). D’autres imposent aux enfants d’abandonner l’école pour s’occuper des travaux champêtres, pour se tourner vers l’apprentissage ou encore pour intégrer un couvent. Il arrive aussi que certains parents se livrent au trafic d’enfants. Ainsi, selon le Ministère togolais des Affaires sociales, environ 3.000 enfants sont interceptés chaque année aux frontières du Togo alors qu’ils sont transportés dans les pays voisins pour y travailler (Chiffres de 2005). Dans ces conditions, très peu d’enfants finissent les cours primaires, quand bien même l’Etat a rendu l’école primaire gratuite et obligatoire depuis 2008. Seuls 75 enfants sur 100 sont scolarisés. 52% des enfants sont inscrits en première année du cycle primaire et 23 enfants sur 100 en âge d’achever le cycle primaire l’ont terminé. Enfin, 44,5% des jeunes filles âgées de 15 à 24 ans ne sont pas alphabétisées selon l’Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) réalisée en 2006.
– Les femmes manquent d’accès aux ressources et aux moyens de production, en particulier dans les zones rurales. Elles sont aussi parfois victimes d’une privation des droits fondamentaux et d’actes de violence (violences conjugales, répudiation lorsqu’elles prennent de l’indépendance ou s’autonomisent). Les femmes sont victimes des mêmes violences au sein du couple que sur leurs lieux de travail de la part de leurs collègues masculins. La plupart du temps, les femmes évoquent les mêmes motifs : jalousie des conjoints, problèmes d’argent, paternité difficile à assumer, etc. La maltraitance ou la violence contre les femmes ne sont qu’une infime partie des inégalités subies par la gente féminine. Selon les données statistiques de l’ONG GF2D, le Groupe de réflexion et d’action Femme, Démocratie et Développement, une (ONG) ayant pour domaine d’intervention la promotion de la femme basée à Lomé, plus de 200 femmes par an sont victimes de maltraitance physique.

UJPOD est constituée d’une salariée, la secrétaire comptable et de 8 bénévoles (le directeur exécutif, le chargé de programmes, le responsable de la commission communication, le responsable de la commission éducation, le responsable de la commission santé et le responsable de la commission de la promotion des genres, le chargé de partenariat local et international et le responsable de la commission environnement).
L’ONG compte également 27 adhérents, qui s’acquittent de 4000 Fcfa de frais d’adhésion et de 6000 Fcfa de cotisations annuelles.

UJPOD mène différentes actions et projets depuis sa création :
– le projet « Joie pour tous », qui consiste à célébrer les fêtes de Noël avec 150 enfants de Djagblé sur une place publique ;
– l’organisation de cours de vacances et de distribution de fournitures scolaires pour 350 enfants dans le village de Gbamakopé ;
– l’établissement d’actes de naissance pour 40 enfants âgés de 6 à 15 ans ;
– le projet « Enfant épanoui » : tous les samedis, les volontaires d’UJPOD organisent des séances de soutien scolaire et d’entraînement de football avec les enfants de Djagblé, une localité située au nord-ouest de Lomé. Ce projet est piloté en parallèle des actions du Ministère de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation à travers sa direction préfectorale du Zio ;
– dans le secteur de l’environnement, UJPOD a reboisé des places publiques et bordé des rues d’arbres : 2000 pieds d’acacia et de neems japonais ont été plantés sur la voie de Lomé-Voglan du tronçon Lomé-Diagblé. Malheureusement, les arbres ont été déracinés par la suite, lors de travaux de réhabilitation de cette voie. La société en charge des travaux s’est engagée à appuyer UJPOD pour le reboisement de la route à la fin des travaux.
– dans le domaine de la santé, UJPOD mène le projet Diabète-Nutrition : ce projet consiste à faire des sensibilisations et des dépistages du diabète. Les cas les plus graves sont orientés vers les centres de santé appropriés. UJPOD participe au paiement des frais de transport des malades vers ces centres et réduit les frais de leurs tests. L’association espère ainsi les encourager à se faire suivre. 15 personnes dans 6 localités de la préfecture du Zio ont bénéficié de ce programme.

Par ailleurs, l’association vient en aide à 9 enfants orphelins, malades (épileptiques, tétraplégiques, atteints de maladies de la peau ou de cardiopathies) ou mariés de force et à deux personnes atteintes de maladies cardio-vasculaires.

Les ressources financières d’UJPOD proviennent des cotisations de ses membres et des frais de participation des volontaires et des stagiaires. Le budget de l’année 2014 s’élèvent à 18 241 040 Francs CFA. L’ONG compte également sur le soutien de ses partenaires internationaux : l’association française CFAO Solidarité et l’association suisse BUPP Juniors ont participé au financement de la construction de bâtiments scolaires dans la préfecture de l’Avé et du Zio. L’association « Infirmières dans le Monde » les a appuyés dans la réalisation du projet de construction d’un laboratoire d’analyses au centre de santé de Djagblé. Enfin, d’autres associations françaises (Pélican SH, Human Togo, association « La règle d’or », ALINEA et OVA-INSEEC) soutiennent UJPOD via l’envoi de bénévoles.

Accueil et transfert

Le/la volontaire sera accueilli/e à l’aéroport de Lomé par deux membres de l’ONG.
Ils se rendront au lieu de formation en voiture de location. Le trajet dure 15 minutes.

Aéroport d’arrivée

Lome [Tokoin]

Hébergement

Le/la volontaire sera hébergé/e à l’hôtel Marimba à Lomé. Il/elle aura à sa disposition une chambre individuelle climatisée, une moustiquaire au-dessus du lit, une salle de bain et des WC.

Le trajet entre l’hébergement et la salle de formation se fera à moto et durera 15 minutes. Un casque sera mis à disposition par UJPOD.

Un service traiteur (hôtel) apportera le petit déjeuner et le dîner à l’hôtel, et le déjeuner au siège d’UJPOD le midi.

Matériel disponible sur place

La formation se tiendra au siège d’UJPOD à Lomé, dans le quartier Hédjranawoé. La salle de formation est équipée d’un tableau ardoise d’1 mètre carré, de 3 ordinateurs portables sous Windows 7 avec internet.
Les logiciels Word, Excel, Publisher et Powerpoint sont installés.
L’association pourra si besoin mettre un vidéoprojecteur à disposition.

Je postule

Je postule

TO2FC1

Partenaire : Union des Jeunes pour le Développement

T, Lomé

GPS : lat
lon

Langues :

Francais

Thématique :

Type d’intervention : Formation pour adultes

Compétences : Communication

Nombre attendu de volontaire(s) sur la mission : 1

Durée : 2 semaines

Dates :

📅 04-04-2020 au 19-12-2020

Nos missions

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