Cartographe pour la préservation des forêts du trinationale de la Sangha
Le programme Volontaires pour la préservation des forêts
Les 1ers et 2 mars 2023 s’est tenu à Libreville le One Forest Summit, qui a rassemblé les autorités
publiques, les scientifiques et les acteurs de la société civile des pays des trois grands bassins
forestiers mondiaux : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-
Est. En prélude au One Forest Summit s’est tenu un forum des jeunes, le One Forest Youth Forum du
27 au 28 février 2023, sur le thème « Les jeunes face aux enjeux de préservation de la biodiversité et
des écosystèmes forestiers ». À cette occasion, les participants ont plaidé pour que les jeunesses soient
Docusign Envelope ID: E7EE1499-9349-49B5-B995-E8AE35AE749E
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considérées comme actrices des politiques publiques environnementales et soutenues dans leurs
initiatives. Parmi leurs recommandations, les participants ont émis le souhait du lancement d’un
programme de volontariat permettant aux jeunes, à travers des mobilités croisées (Nord-Sud, Sud-
Nord, Sud-Sud) de s’engager concrètement en faveur de la préservation des espaces forestiers.
L’opérationnalisation de ce programme a été confiée à France Volontaires en partenariat avec le One
Forest Youth Initiative, mouvement de jeunesse issu du Sommet.
Ce programme, mis en place avec le soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères,
s’intitule Volontaires pour la préservation des forêts, ou V-Forêt, et permettra la mobilisation
d’environs 75 volontaires nationaux et internationaux. Il a pour objectif principal de soutenir les
initiatives et les projets portés par les acteurs publics et de la société civile en faveur de la préservation
des espaces forestiers dans les pays du bassin du Congo, plus spécifiquement au Cameroun, au Gabon,
en République du Congo et en République Démocratique du Congo. La France, à travers des
projets de réciprocité, sera aussi un pays cible du programme.
Contexte du projet dans lequel la mission de volontariat s’insère
La Fondation pour le Tri-national de la Sangha (FTNS) est un Fonds fiduciaire pour
l’environnement avec pour objectif de contribuer au financement à long terme des activités de
conservation, d’écodéveloppement et de coopération transfrontalière au sein du complexe forestier
appelé le Tri-national de la Sangha (TNS). Elle a été créée en mars 2007 comme entité privée caritative
de droit anglais enregistrée au Royaume Uni sous l’appellation Sangha Trust Fund Limited. Basée au
Cameroun (Yaoundé), la Fondation exerce comme association étrangère enregistrée depuis 2010. Elle
intervient dans trois pays (Cameroun, Congo et Centrafrique) grâce aux accords de coopération qu’elle
a signée avec les ministères en charge des Forêts et des Aires protégées de ces pays.
La FTNS accorde une attention particulière aux activités développées autour des aires protégées du
TNS et qui sont susceptibles d’impacter sa riche biodiversité. Elle appuie le programme de recherche
du Comité scientifique Tri-national (CST) qui met en oeuvre, depuis janvier 2024, le projet de
recherche appliquée CAPRO_TNS portant sur « la problématique de l’économie cacaoyère à
l’interface des aires protégées ». Ce projet bénéficie d’un soutien financier du programme de
recherches en écologie et en sciences sociales pour la gestion durable des forêts du Bassin du Congo
(RESSAC), géré par le CIFOR-ICRAF.
Dans les périphéries des aires protégées, les différentes activités agricoles pratiquées constituent les
principales sources de revenus des populations. Cependant, on note que ces activités agricoles sont
associées à la déforestation et à la dégradation des forêts avec une récurrence des conflits hommefaune.
A travers ce projet de recherche appliquée, la FTNS souhaite recueillir un ensemble de données
analytiques sur la structure, le fonctionnement et l’impact de l’économie cacaoyère dans le paysage
TNS et principalement dans la périphérie des aires protégées. Les données cartographiques
permettront de documenter et d’évaluer la pression que subissent les écosystèmes forestiers du TNS
du fait de l’économie cacaoyère de manière spécifique et des autres activités agricoles de manière
générale.
Docusign Envelope ID: E7EE1499-9349-49B5-B995-E8AE35AE749E
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La FTNS souhaite bénéficier de l’appui d’un cartographe pour travailler au sein de l’équipe de recherche en charge du projet CAPRO_TNS. Le cartographe sera assisté dans sa mission par des agents de collecte de données sur le terrain.
Sous la supervision du Chargé de programme de la FTNS, le cartographe travaillera au sein de l’équipe de recherche constituée d’un Post doctorant, et des points focaux respectifs de l’Université du Mans, l’Université de Yaoundé 2, du Comité scientifique du TNS et l’ONG CEW.
L’association Planète Urgence a été mandatée, comme organisme agréé, pour porter et accompagner administrativement ce Volontariat de Solidarité International. Une convention tripartite est rédigée entre France Volontaire, la Fondation pour le Tri-National de la Sangha (FTNS) et Planète Urgence.
Planète Urgence est une ONG de solidarité internationale et d’aide au développement créée en 2000 et reconnue d’utilité publique. À travers ses actions de sensibilisation et ses projets de préservation des forêts ses dispositifs de volontariat et de renforcement de compétences, sa mission est de renforcer les femmes et les hommes pour préserver les forêts et la biodiversité. Planète Urgence est présente en Equateur, au Bénin, au Cameroun, à Madagascar, au Cambodge, en Indonésie et mène des activités au Togo et au Pérou.
Plus particulièrement, Planète-Urgence intervient au Cameroun depuis 2004 sous le couvert de l’UICN et la Délégation Nationale du Cameroun, basée à Yaoundé, a été créée en 2010 et compte aujourd’hui une équipe de 6 personnes.
Partenaires associés :
Le Mans Université, laboratoire Espaces et Sociétés (UMR CNRS)
ONG Cameroon Environmental Watch (CEW)
Comité Scientifique du Tri-national de la Sangha (CST)
France Volontaires
Planète Urgence dans le cadre de ce contrat VSI
Les 1ers et 2 mars 2023 s’est tenu à Libreville le One Forest Summit, qui a rassemblé les autorités
publiques, les scientifiques et les acteurs de la société civile des pays des trois grands bassins
forestiers mondiaux : la forêt amazonienne, le bassin du Congo et les forêts tropicales d’Asie du Sud-
Est. En prélude au One Forest Summit s’est tenu un forum des jeunes, le One Forest Youth Forum du
27 au 28 février 2023, sur le thème « Les jeunes face aux enjeux de préservation de la biodiversité et
des écosystèmes forestiers ». À cette occasion, les participants ont plaidé pour que les jeunesses soient
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considérées comme actrices des politiques publiques environnementales et soutenues dans leurs
initiatives. Parmi leurs recommandations, les participants ont émis le souhait du lancement d’un
programme de volontariat permettant aux jeunes, à travers des mobilités croisées (Nord-Sud, Sud-
Nord, Sud-Sud) de s’engager concrètement en faveur de la préservation des espaces forestiers.
L’opérationnalisation de ce programme a été confiée à France Volontaires en partenariat avec le One
Forest Youth Initiative, mouvement de jeunesse issu du Sommet.
Ce programme, mis en place avec le soutien du ministère de l’Europe et des affaires étrangères,
s’intitule Volontaires pour la préservation des forêts, ou V-Forêt, et permettra la mobilisation
d’environs 75 volontaires nationaux et internationaux. Il a pour objectif principal de soutenir les
initiatives et les projets portés par les acteurs publics et de la société civile en faveur de la préservation
des espaces forestiers dans les pays du bassin du Congo, plus spécifiquement au Cameroun, au Gabon,
en République du Congo et en République Démocratique du Congo. La France, à travers des
projets de réciprocité, sera aussi un pays cible du programme.
Contexte du projet dans lequel la mission de volontariat s’insère
La Fondation pour le Tri-national de la Sangha (FTNS) est un Fonds fiduciaire pour
l’environnement avec pour objectif de contribuer au financement à long terme des activités de
conservation, d’écodéveloppement et de coopération transfrontalière au sein du complexe forestier
appelé le Tri-national de la Sangha (TNS). Elle a été créée en mars 2007 comme entité privée caritative
de droit anglais enregistrée au Royaume Uni sous l’appellation Sangha Trust Fund Limited. Basée au
Cameroun (Yaoundé), la Fondation exerce comme association étrangère enregistrée depuis 2010. Elle
intervient dans trois pays (Cameroun, Congo et Centrafrique) grâce aux accords de coopération qu’elle
a signée avec les ministères en charge des Forêts et des Aires protégées de ces pays.
La FTNS accorde une attention particulière aux activités développées autour des aires protégées du
TNS et qui sont susceptibles d’impacter sa riche biodiversité. Elle appuie le programme de recherche
du Comité scientifique Tri-national (CST) qui met en oeuvre, depuis janvier 2024, le projet de
recherche appliquée CAPRO_TNS portant sur « la problématique de l’économie cacaoyère à
l’interface des aires protégées ». Ce projet bénéficie d’un soutien financier du programme de
recherches en écologie et en sciences sociales pour la gestion durable des forêts du Bassin du Congo
(RESSAC), géré par le CIFOR-ICRAF.
Dans les périphéries des aires protégées, les différentes activités agricoles pratiquées constituent les
principales sources de revenus des populations. Cependant, on note que ces activités agricoles sont
associées à la déforestation et à la dégradation des forêts avec une récurrence des conflits hommefaune.
A travers ce projet de recherche appliquée, la FTNS souhaite recueillir un ensemble de données
analytiques sur la structure, le fonctionnement et l’impact de l’économie cacaoyère dans le paysage
TNS et principalement dans la périphérie des aires protégées. Les données cartographiques
permettront de documenter et d’évaluer la pression que subissent les écosystèmes forestiers du TNS
du fait de l’économie cacaoyère de manière spécifique et des autres activités agricoles de manière
générale.
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La FTNS souhaite bénéficier de l’appui d’un cartographe pour travailler au sein de l’équipe de recherche en charge du projet CAPRO_TNS. Le cartographe sera assisté dans sa mission par des agents de collecte de données sur le terrain.
Sous la supervision du Chargé de programme de la FTNS, le cartographe travaillera au sein de l’équipe de recherche constituée d’un Post doctorant, et des points focaux respectifs de l’Université du Mans, l’Université de Yaoundé 2, du Comité scientifique du TNS et l’ONG CEW.
L’association Planète Urgence a été mandatée, comme organisme agréé, pour porter et accompagner administrativement ce Volontariat de Solidarité International. Une convention tripartite est rédigée entre France Volontaire, la Fondation pour le Tri-National de la Sangha (FTNS) et Planète Urgence.
Planète Urgence est une ONG de solidarité internationale et d’aide au développement créée en 2000 et reconnue d’utilité publique. À travers ses actions de sensibilisation et ses projets de préservation des forêts ses dispositifs de volontariat et de renforcement de compétences, sa mission est de renforcer les femmes et les hommes pour préserver les forêts et la biodiversité. Planète Urgence est présente en Equateur, au Bénin, au Cameroun, à Madagascar, au Cambodge, en Indonésie et mène des activités au Togo et au Pérou.
Plus particulièrement, Planète-Urgence intervient au Cameroun depuis 2004 sous le couvert de l’UICN et la Délégation Nationale du Cameroun, basée à Yaoundé, a été créée en 2010 et compte aujourd’hui une équipe de 6 personnes.
Partenaires associés :
Le Mans Université, laboratoire Espaces et Sociétés (UMR CNRS)
ONG Cameroon Environmental Watch (CEW)
Comité Scientifique du Tri-national de la Sangha (CST)
France Volontaires
Planète Urgence dans le cadre de ce contrat VSI
Description
Objectifs
Objectifs principaux de la mission de volontariat :
L’objectif général est de cartographier et d’évaluer les interactions spatiales entre la cacaoculture et le Parc National de Lobéké (Cameroun) en utilisant des données aérospatiales (images satellites, photographies aériennes) et données de terrain issues d’observations directes et d’enquêtes et interviews.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
1. Cartographier et évaluer le couvert forestier actuel dans la zone du Sud est Cameroun :
o Identifier et cartographier avec l’appui des acteurs de terrain les zones forestières dans le paysage du TNS (segment Cameroun).
o Analyser la densité, la composition et la répartition spatiale des forêts.
2. Cartographier et évaluer la déforestation et son évolution autour du Parc National de Lobéké au cours des 35 dernières années (1990-2024) :
o Mettre en évidence, mesurer et cartographier les changements survenus dans le couvert forestier.
o Identifier et cartographier les zones où la déforestation est extensive et identifier les facteurs qui y contribuent (y compris l’expansion des plantations de cacao).
3. Évaluer la dégradation des forêts autour du Parc National de Lobéké :
o Identifier et cartographier les signes de dégradation, tels que la fragmentation des habitats, la perte de biodiversité et de la qualité du couvert végétal.
o Cartographier les zones où la dégradation forestière se déroule.
4. Cartographier les interactions spatiales entre la cacaoculture et les aires protégées :
o Localiser précisément et cartographier les plantations de cacao et leur insertion spatiale dans le paysage, à proximité ou dans les aires protégées.
o Mettre en évidence et cartographier les zones de chevauchement et les conflits potentiels (empiètement/grignotage des aires protégées par les plantations de cacao, empiètement/grignotage des concessions forestières par les plantations de cacao, empiètement/grignotage des aires protégées par les concessions forestières, conflits Homme/Faune).
5. Evaluer et cartographier les menaces qui pèsent sur les aires protégées et les écosystèmes forestiers :
o Du fait de l’économie cacaoyère
o Du fait des pressions socio-économiques (agriculture, démographie, etc.)
6. Elaborer une prospective sur l’évolution du TNS à l’horizon 2040
7. Proposer des recommandations pour une gestion durable et équilibrée du TNS
L’objectif général est de cartographier et d’évaluer les interactions spatiales entre la cacaoculture et le Parc National de Lobéké (Cameroun) en utilisant des données aérospatiales (images satellites, photographies aériennes) et données de terrain issues d’observations directes et d’enquêtes et interviews.
Les objectifs spécifiques sont les suivants :
1. Cartographier et évaluer le couvert forestier actuel dans la zone du Sud est Cameroun :
o Identifier et cartographier avec l’appui des acteurs de terrain les zones forestières dans le paysage du TNS (segment Cameroun).
o Analyser la densité, la composition et la répartition spatiale des forêts.
2. Cartographier et évaluer la déforestation et son évolution autour du Parc National de Lobéké au cours des 35 dernières années (1990-2024) :
o Mettre en évidence, mesurer et cartographier les changements survenus dans le couvert forestier.
o Identifier et cartographier les zones où la déforestation est extensive et identifier les facteurs qui y contribuent (y compris l’expansion des plantations de cacao).
3. Évaluer la dégradation des forêts autour du Parc National de Lobéké :
o Identifier et cartographier les signes de dégradation, tels que la fragmentation des habitats, la perte de biodiversité et de la qualité du couvert végétal.
o Cartographier les zones où la dégradation forestière se déroule.
4. Cartographier les interactions spatiales entre la cacaoculture et les aires protégées :
o Localiser précisément et cartographier les plantations de cacao et leur insertion spatiale dans le paysage, à proximité ou dans les aires protégées.
o Mettre en évidence et cartographier les zones de chevauchement et les conflits potentiels (empiètement/grignotage des aires protégées par les plantations de cacao, empiètement/grignotage des concessions forestières par les plantations de cacao, empiètement/grignotage des aires protégées par les concessions forestières, conflits Homme/Faune).
5. Evaluer et cartographier les menaces qui pèsent sur les aires protégées et les écosystèmes forestiers :
o Du fait de l’économie cacaoyère
o Du fait des pressions socio-économiques (agriculture, démographie, etc.)
6. Elaborer une prospective sur l’évolution du TNS à l’horizon 2040
7. Proposer des recommandations pour une gestion durable et équilibrée du TNS
Intervention attendue du volontaire
La cartographie de la dégradation forestière et celle des cacaoyères exigent des images à
très haute résolution contrairement à la déforestation. La méthodologie devra permettre de partir des
images de faible et moyenne résolution (de type Landsat et Modis pour couvrir l’ensemble du TNS et
identifier les hotspots) à des images à haute et très haute résolution où on identifie et cartographie les
cacaoyères et cacaoyers : images de drones par exemples sur des zones échantillons) ; Ce sera donc
une démarche avec emboîtement d’échelles.
1. Collecte et interprétation des images satellitaires multi-dates à faible et moyenne résolution
2. Vérité terrain et collecte de données géographiques :
o Effectuer des relevés sur le terrain pour localiser précisément les zones d’intérêt (plantations de cacao ou autres cultures, aires protégées).
o Utiliser des technologies GPS pour enregistrer les coordonnées spatiales.
3. Traitement des données cartographiques :
o Intégrer les données collectées dans une base de données géospatiale (système d’information géographique (SIG) tel que ArcGIS ou QGIS).
o Créer des couches cartographiques représentant le couvert forestier, les plantations de cacao et les aires protégées.
4. Analyse spatiale :
o Évaluer la superficie des plantations de cacao ou autres activités agricoles par rapport aux forêts existantes.
o Identifier les zones de déforestation et de dégradation des forêts (avec calcul des Indices de fragmentation, taux de déforestation et de dégradation, Indice de la Végétation (NDVI).
5. Cartographie des interactions :
o Superposer les couches cartographiques pour visualiser les interactions spatiales entre le cacao et les aires protégées.
o Identifier les zones de chevauchement et les conflits potentiels.
6. Modélisation/simulation spatiale
7. Rapport et recommandations :
o Rédiger un rapport détaillé présentant les résultats.
o Proposer des recommandations pour une gestion durable, la conservation des aires protégées et la réduction des impacts négatifs de l’économie cacaoyère.
8. Formation et partage des résultats :
o Organiser des sessions de formation pour l’équipe du projet et les partenaires locaux sur l’utilisation des cartes générées.
o Présenter les résultats lors de réunions et d’ateliers.
très haute résolution contrairement à la déforestation. La méthodologie devra permettre de partir des
images de faible et moyenne résolution (de type Landsat et Modis pour couvrir l’ensemble du TNS et
identifier les hotspots) à des images à haute et très haute résolution où on identifie et cartographie les
cacaoyères et cacaoyers : images de drones par exemples sur des zones échantillons) ; Ce sera donc
une démarche avec emboîtement d’échelles.
1. Collecte et interprétation des images satellitaires multi-dates à faible et moyenne résolution
2. Vérité terrain et collecte de données géographiques :
o Effectuer des relevés sur le terrain pour localiser précisément les zones d’intérêt (plantations de cacao ou autres cultures, aires protégées).
o Utiliser des technologies GPS pour enregistrer les coordonnées spatiales.
3. Traitement des données cartographiques :
o Intégrer les données collectées dans une base de données géospatiale (système d’information géographique (SIG) tel que ArcGIS ou QGIS).
o Créer des couches cartographiques représentant le couvert forestier, les plantations de cacao et les aires protégées.
4. Analyse spatiale :
o Évaluer la superficie des plantations de cacao ou autres activités agricoles par rapport aux forêts existantes.
o Identifier les zones de déforestation et de dégradation des forêts (avec calcul des Indices de fragmentation, taux de déforestation et de dégradation, Indice de la Végétation (NDVI).
5. Cartographie des interactions :
o Superposer les couches cartographiques pour visualiser les interactions spatiales entre le cacao et les aires protégées.
o Identifier les zones de chevauchement et les conflits potentiels.
6. Modélisation/simulation spatiale
7. Rapport et recommandations :
o Rédiger un rapport détaillé présentant les résultats.
o Proposer des recommandations pour une gestion durable, la conservation des aires protégées et la réduction des impacts négatifs de l’économie cacaoyère.
8. Formation et partage des résultats :
o Organiser des sessions de formation pour l’équipe du projet et les partenaires locaux sur l’utilisation des cartes générées.
o Présenter les résultats lors de réunions et d’ateliers.
Nombre de volontaires requis
1 volontaires
Le partenaire
Notre partenaire local
FTNS
Historique
Partenaire dans le cadre du programme V-FORET de France Volontaires
Informations pratiques
Aéroport d’arrivée
Yaoundé
Hébergement
300€/mois prime logement + 500€ installation
Code mission : CM1PV1
Partenaire :
FTNS
Localisation :
Cameroun, Yaoundé
Langues :
Francais
Type d’intervention :
Compétences :
Dispositif(s) possible(s) :
VSI
Durée :
6 mois ou plus
Dates :
📅 01-01-2025 au 31-12-2025