12 mai 2021 • ACTUALITÉS

« Histoires d’Arbres » : le premier webinaire de Planète Urgence

Le 9 avril 2020, vous étiez nombreux à suivre en direct notre webinaire « Histoires d’Arbres » et nous vous en remercions !  Ce moment fût l’occasion pour Amandine, notre Directrice Générale et René, notre Délégué National au Cameroun de revenir sur le rôle de l’arbre dans notre environnement et de présenter notre projet FARE du Cameroun.    Vous avez manqué ce rendez-vous ? Nous avons pensé à tout !  Voici le replay de ce webinaire pour le voir, le revoir ou le partager autour de vous !    TOP 5 des questions reçues :
  • Est-ce que la plantation de l’anacarde nécessite beaucoup d’eau ?
L’anacarde est une espèce adaptée aux zones arides. Oui, nous aurons besoin de beaucoup d’eau, mais en pépinière, pour faire pousser les plantes. Nous avons une période de mise en terre : autour de mars/avril. Si on rate cette période, on sera obligés d’utiliser plus d’eau pour accompagner les plantes dans leur croissance. On lance les plantations autour de mai/juin. Passée cette période, nous aurons des problèmes d’autonomisation des plants lorsqu’ils seront mis en terre, autour de mai/juin. En conclusion, oui l’anacarde nécessite beaucoup d’eau en pépinière, mais lorsque les plants sont mis en terre à temps, ils prennent leur autonomisation et n’ont donc plus besoin d’arrosage.  
  • Comment est perçue votre démarche par les populations ?
Ce projet FARE a déjà eu de fortes retombées, tant au niveau des producteurs qu’au niveau économique. Les producteurs en veulent plus : chacun veut planter l’anacarde. C’est un sentiment partagé de bienveillance, ils sont très contents d’accueillir ce projet et attentent impatiemment les retombées sur le long terme.  
  • Utilisez-vous des pesticides dans les champs d’anacardiers ?
Nous avons observé des attaques sur des plantes en champ. Il faudra par la suite les traiter. Nous avons utilisé quelques pesticides, malheureusement chimiques, au niveau des pépinières mais pas du tout en champ. Nous envisageons pour la vision 2020-2022 du projet, d’utiliser des pesticides bio, c’est-à-dire fait de matière organique. Il sera alors question de mobiliser les populations et de les former à la fabrication de ces pesticides pour que les producteurs puissent les utiliser et les utiliser dans leurs champs.  
  • Est-ce que la sauvegarde de l’anacardier permettra de sauvegarder une partie de la faune ?
Il est question avec ce projet de biodiversité, en effet. Dans le complexe des 3 parcs (Faro, Bénoué, Bouba Ndjida) se trouvent 7 corridors de biodiversité. Il est donc important de focaliser l’attention des producteurs sur les champs d’anacardiers et non sur ces corridors. Tel est l’objectif du projet FARE. Il n’est pas seulement question de reboiser les corridors avec de l’anacarde. On reboise dans les plantations des paysans pour les concentrer sur la culture de leur champ. Avec ce reboisement, nous évitons la déforestation.  
  • Avez-vous besoin de bras pour les plantations, d’où l’intervention de Planète Urgence ?
La réponse est NON, ce n’est pas le travail de Planète Urgence ! Notre ONG a 2 activités : une de volontariat (sur de l’apport de compétences), et une de plantation. Sur la première partie, celle du volontariat, nous pourrions potentiellement avoir besoin d’apport de compétences notamment sur la structuration des filières économiques ou autres. En revanche, sur la partie plantation, il n’y a pas d’intérêt à ce que des Français aillent planter des arbres à l’autre bout du monde. Il est très important que ce soit les populations riveraines elles-mêmes qui plantent les arbres, puisque quand on est impliqué dans un projet et qu’on l’aime, on a tendance à plus le protéger et à s’en sentir responsable. C’est donc primordial que ces plantations soient faites par les locaux !     Le projet FARE au Cameroun se poursuit, après sa phase pilote en 2019. Avec plus de 30 000 plants d’anacardiers plantés, plus de 500 producteurs sensibilisés et accompagnés, et 5 nouvelles pépinières mises en place, ce projet a tout pour réussir !

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